J'apporterai une précision. Je crois savoir que le groupe La France insoumise est à l'initiative d'un tel débat, lequel se tiendra dans le cadre de la prochaine semaine de contrôle et aura donc lieu sous peu, devant et avec vous, mesdames, messieurs les députés. Bien entendu, les ministres concernés y interviendront volontiers.
Par ailleurs, sitôt que la doctrine d'emploi d'une arme est détournée ou ignorée par les forces de l'ordre, il s'agit d'une faute. Cela vaut même pour l'arme de service de tout policier et de tout gendarme. On ne peut pas empêcher les membres des forces de l'ordre de disposer d'armes au motif que leur doctrine d'emploi pourrait ne pas être respectée.
Madame Rubin, vous avez évoqué les grenades lacrymogènes. Si vous en privez les forces de l'ordre lors des manifestations, il faut juste avoir à l'esprit qu'il ne leur restera plus que le contact physique avec les manifestants.
J'irai même plus loin – cette option est toujours ouverte : si un maire, informé qu'une manifestation aura lieu dans sa commune, nous contactait afin de faire en sorte qu'aucun membre des forces de l'ordre ne l'encadre, nous pourrions l'envisager, dans le cadre d'un échange de responsabilités restant à définir.