Nous le devons à la très grande conscience professionnelle des agents des caisses d'allocations familiales et de la direction générale des finances publiques, à l'ensemble de ceux qui ont apporté leur concours à leur réalisation.
Vous avez raison, nous pouvons aller encore un peu plus loin, car, sur les cinq millions de bénéficiaires potentiels de la prime d'activité, seuls 3,5 millions de foyers ont effectivement fait une demande. Il faut répéter que cette prime est ouverte aux salariés bien entendu, mais aussi aux indépendants, aux fonctionnaires, aux agriculteurs, bref à tous ceux qui disposent d'un revenu d'activité faible que la prime viendrait compléter.
La campagne d'information, qui a été remarquablement menée par les caisses d'allocations familiales, doit se poursuivre afin qu'au fil des mois qui viennent, cette mesure trouve son plein effet. D'ores et déjà, l'augmentation de la prime d'activité produit ses effets. Il suffit pour s'en convaincre de rencontrer celles et ceux qui en bénéficient et qui commencent à percevoir l'impact de l'augmentation sur leur niveau de vie. C'est un bon premier pas.
Vous vous en souvenez peut-être, cette opération avait été décriée lorsqu'elle avait été annoncée au motif qu'elle était trop compliquée et qu'elle ne marcherait jamais. Il s'avère que cela a bien fonctionné – nous pouvons en être fiers collectivement – et nous espérons que les effets de cette mesure en matière de redistribution de pouvoir d'achat vont aller en s'accroissant.