Cette question s'adresse à vous, monsieur le Premier ministre, et j'y associe mes collègues MM. Lurton et Fasquelle.
Nos pêcheurs sont inquiets. Ils craignent les conséquences du Brexit. J'ai rencontré très récemment les responsables de la pêche bretonne. Ils m'ont expliqué qu'ils effectuent 50 % de leurs prises – voire, pour certains, 80 % – dans les eaux britanniques.
Aujourd'hui, dans ces zones, la réglementation est communautaire. Ce ne sera plus le cas le 30 mars : les Britanniques pourront parfaitement y interdire la pêche à nos compatriotes, dont les bateaux risquent de rester à quai.