Certes, c'est imparfait : certes, nous devrons toujours tout faire pour que les entreprises en France, les innovateurs, les start-up, qu'elles soient françaises, européennes ou étrangères, ne subissent pas les effets de cette taxe, et que celle-ci ne les empêche pas d'innover ; il reste que nous devons avancer.
Ce qui me donne de l'espoir et me rassure, c'est que nous n'avons jamais été aussi loin, depuis deux mois, dans le cadre de l'OCDE, que depuis que nous avons annoncé cette décision. Cela signifie que, lorsque nous faisons preuve de courage et que nous décidons d'avancer, cela fait avancer tous les pays. Avec Bruno Le Maire, nous sommes convaincus que nous trouverons une solution à l'échelon de l'OCDE dans le courant de l'année 2019 et que nous trouverons une solution, au plan européen, sur l'ACCIS, dès le lendemain des élections européennes.
Il reste que, dès aujourd'hui, la France avance. Le texte sera présenté au Conseil des ministres en février et soumis à l'examen de l'Assemblée nationale d'ici à l'été.