En vous entendant, j'imaginais Esculape et Galien invoquer ici Hygée, fille d'Esculape et d'Épione, pour guérir plus vite et éviter les médecins…
Le sport est essentiel et chacun en est d'accord ; mais, dans les hôpitaux, l'atelier sportif proposé aux patients est souvent le premier à disparaître lorsque les moyens se réduisent ou lorsqu'une personne s'en va… Cette nouvelle orientation est bonne, mais il faut que nous nous donnions les moyens, notamment humains, de la mettre en pratique ; il faut faire accepter le sport comme un véritable médicament. En psychiatrie, il y a de vraies pertes de chances, et le coût est énorme : les patients voient leur espérance de vie diminuer de 25 % en raison des complications métaboliques des traitements. De même, le sport peut permettre de prévenir les chutes chez les personnes âgées.
Avez-vous prévu un volet sportif dans les parcours d'éducation thérapeutique ?