Nous n'acceptons pas son caractère politiquement pervers !
Dites à nos concitoyens – je le dis notamment pour dénoncer l'article 2 – que vous rompez l'édifice de la justice et détruisez nos principes fondamentaux. Désormais, une mesure aussi grave que l'interdiction de manifester ne sera plus une décision de justice, rendue par un juge, mais une décision prise par un préfet. Or le préfet est le représentant du Gouvernement, c'est-à-dire de l'autorité politique. Nous en venons là à une question fondamentale. Souffrez que, précisément, le droit de manifester constitue un bien précieux, qui concerne notamment les opposants au Gouvernement !