Madame la ministre, chacun se félicite de votre ambition en matière de santé et de prévention par le sport, dont nous savons les bénéfices.
Nous avons évoqué de nombreuses questions et de nombreux publics, et je souhaite pour ma part traiter de la santé des sportifs, en particulier de la prévention des atteintes à leur intégrité physique. Au rugby – sport dont je suis amateur et que je ne souhaite donc pas dénigrer –, il semble qu'il y a de plus en plus de blessés et de pathologies neurologiques, en particulier, de commotions cérébrales graves. Quelle est, à ce sujet, la position de mes confrères médecins, de la fédération de rugby et du ministère ?
Par ailleurs, qu'en est-il du dopage dans le sport ? Il s'agit également d'une question d'éthique. L'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) joue un rôle capital dans le contrôle et la sanction des cas de dopage, mais ses moyens sont parfois limités, à cause de prélèvements répétés sur son fonds de roulement. Mme Flessel a dû nous quitter, mais son cabinet pourra sans doute apporter des réponses quant aux moyens financiers alloués à l'AFLD et aux perspectives de modernisation de son laboratoire de Châtenay-Malabry, dont les travaux sur les érythropoïétines (EPO) recombinantes ont récemment été primés ?