L'un des sujets qui a mis le feu aux poudres dans notre pays, avec la hausse sans précédent de la fiscalité des carburants sur fond de limitation de la vitesse à 80 kilomètres heure, c'est le matraquage dont font l'objet les retraités depuis bientôt deux ans : augmentation de 22 % de la CSG, menaces sur les pensions de réversion, désindexation du coût de la vie des pensions de retraite sont autant de mesures injustes pour ceux qui ont travaillé dur toute leur vie.
Madame la secrétaire d'État, quand on voit le niveau moyen des retraites dans notre pays, on comprend bien que les retraités ne sont pas des nantis. Le peu de marge de manoeuvre dont ils disposent, quand c'est le cas, ils en usent bien souvent pour aider les enfants et les petits-enfants, voire pour accompagner un parent très âgé en situation de dépendance.
Pénaliser leur pouvoir d'achat ne vous suffisait toutefois pas. Il a fallu que vous désindexiez aussi les prestations familiales, les allocations logement, l'allocation adulte handicapé ! À l'heure où l'inflation repart à la hausse – et ce n'est pas 1 % ou 1,7 %, comme j'ai pu l'entendre, mais 2 % ou 2,5 % par an – , c'est une perte de 10 % de pouvoir d'achat pour les plus fragiles d'entre nous qui se profile sur la durée du quinquennat.