La poursuite de l'activité économique de notre pays est une de nos préoccupations majeures. Rappelons devant la représentation nationale le formidable travail accompli par les fonctionnaires de police, les militaires de la gendarmerie nationale, tout au long du mouvement, à chaque blocage de sites commerciaux, de dépôts logistiques, de grands axes de circulation qui pouvaient entraver la vie économique de notre pays. Systématiquement, les préfets ont diligenté des actions de déblocage.
Il subsiste néanmoins un problème, celui de la perpétuation du mouvement, notamment les samedis, sous la forme de manifestations sur la voie publique qui, je le rappelle, ne poseraient aucun problème si elles se déroulaient dans le calme et sans violence. Hélas, ce n'est pas le cas.
Quand ces manifestations ont lieu dans les centres-villes, une grande partie de la clientèle, effrayée par les risques de débordements, déserte ces zones, ce qui emporte de lourdes conséquences financières pour les commerçants. Nous menons, avec Christophe Castaner, des actions pour empêcher les exactions et les violences et rétablir le maintien de l'ordre. Malheureusement, nous ne pouvons pas obliger les gens à fréquenter les centres-villes. Force est de constater que certains sont désertés le samedi après-midi, comme à Toulouse, à Bordeaux, dans de nombreuses villes.
Croyez que tout est mis en oeuvre pour éviter les exactions et les pillages de magasins comme il a pu s'en produire. Notre si critiquée doctrine opérationnelle d'intervention rapide face aux casseurs contribue notamment à éviter des pillages de magasins. C'est essentiel.