Avec la désindexation des minima sociaux et le gel du point d'indice, les fonctionnaires, les précaires, les retraités et les jeunes ne bénéficient pas de cette embolie – pardon, de cette embellie, mais n'est-ce pas finalement d'une embolie qu'il s'agit ? En somme, ceux qui ont peu perdent encore davantage...
Tandis que les revenus stagnent ou baissent pour la majorité des Français, ceux-ci doivent faire face de toutes parts à la cherté de la vie : hausse du prix du logement, de l'eau, du gaz, du péage, des assurances, de la redevance télé et maintenant des produits alimentaires – des dépenses auxquelles ils peuvent difficilement se soustraire, et qui pèsent de plus en plus lourd dans le budget des ménages.
Monsieur le premier ministre, puisque vous entendez « revaloriser le travail », pourquoi ne pas revaloriser les salaires ? À quand une hausse du SMIC pour les travailleurs du privé, un rattrapage du point d'indice pour les fonctionnaires, et une hausse des pensions et des prestations sociales pour tous les autres ?