Votre question me permet de prolonger ma réponse précédente. J'ai indiqué à M. Falorni qu'au sein du PIA3, une somme de 25 millions d'euros était destinée à l'accompagnement des communes rurales. En 2017, une dotation de 5 millions d'euros nous a permis de financer 150 projets pour 800 écoles. En 2018, nous sommes passés à 20 millions d'euros d'engagements pour 2 850 communes et plus de 3 000 écoles. Nous assurons un suivi de ces actions, notamment dans le cadre de notre rôle de conseil que j'évoquais tout à l'heure.
Nous menons aussi des expérimentations en matière d'équipement personnel des élèves en supports de travail. Nous encourageons les élèves à apporter leurs propres outils – j'essaie d'éviter les anglicismes. Il existe également des cofinancements d'équipements mobiles, qui pourront être prêtés aux élèves ne disposant pas de ces appareils à la maison. Là encore, c'est une démarche que nous développons au cas par cas avec les collectivités locales.
La direction du numérique du ministère de l'éducation nationale est évidemment mobilisée sur ces sujets. Comme je l'ai déjà dit, elle travaille avec la Caisse des dépôts et consignations. Nous établissons des cartes permettant de visualiser cette inégalité numérique sur l'ensemble du territoire.
Il existe des liens forts entre le ministère de l'éducation nationale et le secrétariat d'État chargé du numérique, que dirige Mounir Mahjoubi et qui met en oeuvre le fameux plan haut débit.
L'éducation nationale fait partie des administrations les plus concernées par les effets qu'aura ce plan, tout simplement parce que nous sommes le service public le plus diffusé sur le territoire, avec plus de 60 000 implantations. Au travers de l'école, nous aurons un indicateur de la réussite de cette implantation du haut débit. L'école sera aux avant-postes de la réussite de ce plan : c'est pourquoi nous nous y impliquons tant actuellement.