Ce débat pourrait nous entraîner assez loin.
Je voudrais simplement revenir à l'hypothèse évoquée par Mme Pires Beaune. En 2012, la commission des finances avait raison mais, entre-temps, le Haut Conseil des finances publiques a été créé, et il se prononce notamment sur le sérieux des hypothèses retenues. L'amendement aurait été justifié au moment où les hypothèses étaient trop optimistes et discutables. À présent, le Haut Conseil émet des avis. Nous ne devons être ni trop optimistes ni trop pessimistes. Je ne saurais trop recommander de rejeter cet amendement pour que nous puissions entrer dans une épure qui corresponde au moins à la réalité des chiffres, comme l'ont souligné le Haut Conseil et le Premier président de la Cour des comptes, que vous avez auditionné.
En ce qui concerne la croissance potentielle et ses diverses explications, M. le ministre de l'économie et des finances aura l'occasion d'y revenir plus longuement lors du débat de la semaine prochaine.