Encore une niche fiscale, à 1,8 milliard d'euros, vous avez raison, monsieur Aubert : j'aurais pu la joindre à ma liste.
Je ne parlerai pas des impatriés, ni des avantages accordés à l'assurance vie. Mais vous voyez, monsieur le ministre, que l'État se prive de 3,5 milliards d'euros de recettes par an, et même d'un peu plus avec la flat tax ; pour le quinquennat, le total se montera à 20 ou 25 milliards d'euros, qui vous auraient permis – mais vous pouvez encore changer de trajectoire – de financer de l'investissement, qui, lui, est réellement productif.
Encore une fois, la fiscalité en vigueur avant votre arrivée n'a absolument pas empêché ni les 1 %, ni les 5 %, ni les 10 % des Français les plus aisés de se constituer un patrimoine conforme aux standards de l'Union européenne.