Depuis 2017, le Gouvernement et la majorité ont mené de nombreuses réformes fiscales et économiques en vue de rendre la France plus attractive et de favoriser l'investissement dans nos entreprises, notamment dans les TPE et les PME.
Certaines de ces réformes sont décriées et font l'objet de débats, comme la transformation de l'ISF en impôt sur la fortune immobilière – IFI – ou la mise en place du prélèvement forfaitaire unique, la flat tax.
Pourtant, les premiers résultats sont là : les investissements étrangers en France ont augmenté de 31 %, nous faisant revenir dans le trio de tête des pays préférés par les investisseurs, d'où nous étions absents depuis dix ans ; en 2018, la part des décideurs étrangers qui considèrent la France comme une destination attractive a été de 88 %, soit une augmentation de 14 points en deux ans ; enfin, l'investissement des épargnants français par le biais des contrats d'assurance-vie est à son plus haut niveau depuis 2010.
Les mesures présentées comme profitant aux plus riches semblent donc profiter à notre économie. En dépit de ces signes encourageants, les réformes engagées font pourtant l'objet de critiques. Le rétablissement de l'ISF, en particulier, est une demande qui revient souvent dans le grand débat national.
Dès lors, il importe d'évaluer l'efficacité de ces réformes et de la faire connaître. Quel délai le Gouvernement s'est-il donné pour apprécier leurs résultats ?
Par ailleurs, les experts s'accordent à considérer que les Français ont peur des risques que représentent les marchés financiers. Le Gouvernement envisage-t-il de prendre des mesures pour réconcilier les Français avec les marchés financiers et les inciter à investir dans nos entreprises ?