J'ai déjà répondu longuement aux questions portant sur l'évaluation. Concernant l'investissement et le financement de l'économie, je souhaite préciser que tous les aspects microéconomiques seront évalués. J'ai évoqué les aspects macroéconomiques du financement de l'économie sur fonds propres, mais il sera également procédé à une évaluation de la réallocation de l'épargne, notamment entre patrimoine financier et patrimoine non-financier, ainsi qu'à une évaluation des flux d'expatriation de contribuables percevant de hauts revenus.
Ces évaluations donnent lieu à de nombreux commentaires, parfois même à des exagérations. Il sera pourtant intéressant de connaître précisément le flux d'expatriation des contribuables ayant de hauts revenus et l'évolution de l'investissement dans les entreprises. Ces éléments microéconomiques seront notamment pris en compte dans l'évaluation globale de la nouvelle fiscalité du capital qui sera conduite d'ici la fin de l'année 2019.
Je rejoins entièrement votre analyse, monsieur le député : depuis trente ans, on n'a cessé d'alourdir la fiscalité sur le capital dans le but d'assurer une redistribution favorable aux Français ; au bout du compte, on a seulement détruit de l'activité et de l'emploi et appauvri les Français.