Sur le fond, la structure du prix final doit trouver ses fondements dans le coût de production, qui comprend évidemment tous les coûts intermédiaires : c'est la condition sine qua non de la juste rémunération des agriculteurs. En toute hypothèse, le fait de rendre publics les indicateurs de suivi des prix lors des négociations interprofessionnelles serait un élément positif de transparence des prix et, surtout, de répartition des marges.
Cette loi doit être l'occasion de définir des objectifs clairs dans le domaine de la santé. Il faudrait agir, comme tout le monde le sait, sur les taux de sucre, de sel et de gras, prévoir un étiquetage plus explicite, promouvoir le bio et assurer la valeur ajoutée des labels d'appellation d'origine contrôlée – AOC – , d'indication géographique protégée – IGP – et d'appellation d'origine protégée – AOP – face aux marques des distributeurs. Tous ces objectifs de santé publique sont essentiels.
Nous prenons acte des avancées qui ont été obtenues sur ces diverses questions. Monsieur le ministre, pourriez-vous nous préciser les mesures déjà engagées dans ce domaine essentiel de la santé publique ?