Monsieur le député, cher Didier Le Gac, voici une devinette : 400 000, 1 500, quatre, et on a tout compris. 400 000 exploitations agricoles, 1 500 intermédiaires, quatre centrales d'achat : avec ces chiffres, on a tout compris. Les agriculteurs ne pèsent pas, et ce depuis des décennies.
Les états généraux de l'alimentation, auxquels vous avez participé – je salue à nouveau le travail mené par Jean-Baptiste Moreau et ses équipes – , ainsi que la loi EGALIM, procèdent du sentiment qu'il faut tout changer. Inverser la construction des prix suppose que l'on en donne les moyens aux agriculteurs. Seul, c'est impossible.
La seule solution est de recourir aux organisations de producteurs que vous évoquez, monsieur Le Gac. Grâce à elles, nous modifierons du tout au tout la façon d'aborder les négociations commerciales et la construction des prix. Plus les producteurs se regrouperont, plus ils auront la force d'avancer.
Vous affirmez qu'il faut les aider. Ils ont les moyens.