Il s'agit d'un point très important. Il importe que celles-ci réunissent tous les acteurs des filières concernées, de l'amont à l'aval, industriels compris. Nous évoquions tout à l'heure la filière bovine, dont un opérateur important s'est abstenu de participer à l'élaboration de l'indicateur de prix. Il faut continuer à peser afin d'évoluer dans cette direction.
Je suis plutôt optimiste sur la façon dont les choses évoluent. Je le répète, nous sommes en l'an I, conformément à la volonté que vous avez exprimée en votant la loi EGALIM, mesdames, messieurs les députés.
Au 15 janvier de cet an I, le nombre de contrats signés était plus élevé que jamais. Les choses avancent. Il faut aller au-delà.
Tout à l'heure, le président Chassaigne me demandait si tous les problèmes seront réglés cette année. Certainement pas ! Sur ce point, nous sommes tous d'accord. Toutefois, nous franchissons la première marche sur un long chemin au bout duquel les agriculteurs seront tenus pour des gens intelligents et sérieux, et non des esclaves du monde économique.
Sur cette base, nous allons rééquilibrer le partage de la valeur à tous les échelons de la chaîne. C'est exactement ce qu'il faut faire. Tel est l'objet de la loi EGALIM que vous avez adoptée. Vous êtes, me semble-t-il, en passe de réussir.