Je le sais bien. Je me permets de le dire dans l'ambiance à la fois feutrée et amicale de notre débat de ce matin car c'est très important pour l'avenir de notre agriculture. On ne peut pas considérer que la méthanisation est un sujet annexe. Chacun a à se prononcer. Moi, je veux avancer. Mais, pour ce faire, il n'est pas possible de devoir attendre plusieurs années pour installer un méthaniseur. Des changements profonds sont donc nécessaires : il faut adapter les réseaux, trouver des débouchés, diversifier la production – biogaz, bioéthanol. Ouvrons le débat – quelle méthanisation ? à partir de quels produits ? – avec les associations et le monde agricole et tranchons ensuite. Il faut également chiffrer le coût de la méthanisation, évaluer sa rentabilité, définir les modalités de son déploiement, et apprécier son caractère durable. Nous nous sommes déjà entretenus avec mon collègue, François de Rugy, sur le sujet.
Monsieur le député, vous avez raison de vous engager, continuez ! J'ai besoin de députés toniques sur ce sujet. La méthanisation n'est pas un gros mot. Elle peut être un outil économique d'avenir pour notre agriculture.