En revanche, il existe sans doute un lien entre le développement de l'orpaillage illégal en Guyane et la politique menée au Brésil voisin, où l'orpaillage illégal est beaucoup plus sévèrement réprimé que chez nous, et les droits de la personne moins respectés. De ce fait, les orpailleurs clandestins déplacent leur activité en Guyane.
S'agissant des alternatives, je partage vos préoccupations. Pouvons-nous faire autrement ? C'est toute la question. Pouvons-nous prévoir des garanties ? Pour le moment, ce n'est pas fait, et le projet n'est pas au niveau en matière de protection de l'environnement.
Quant aux autres projets de développement, j'ai déjà répondu que nous souhaitions agir en ce sens. Certes, il y a des retombées économiques ou sociales, en termes d'emplois, mais aussi fiscales ou en termes de cotisations sociales, ne le nions pas. Mais je tiens à dire que pour un tel projet, les retombées fiscales profitent à la collectivité et non à l'État français, en raison du mécanisme de défiscalisation des investissements.