Intervention de Maxime Minot

Séance en hémicycle du lundi 11 février 2019 à 21h30
Pour une école de la confiance — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

Dépassons certains clivages partisans, écartons toute pensée dogmatique pour faire face à la crise profonde que traverse l'école et à laquelle votre texte entend remédier. Pour arriver à l'école de la confiance que nous appelons tous de nos voeux, il nous faut d'abord nous assurer qu'elle est présente partout et pour tous. Une école de la confiance, cela consiste à accroître le dialogue et à ne plus mettre les parents, les personnels et les élus devant le fait accompli des fermetures de classes d'une année sur l'autre. Une école de la confiance, c'est réinstaurer un peu d'autorité, de responsabilité, mais aussi de bon sens. Une école de la confiance, c'est respecter les élus de terrain qui oeuvrent pour attirer des familles afin de faire vivre leur commune et lui redonner un avenir. Une école de la confiance, c'est celle qui permet l'ascenseur social tout en suscitant l'adhésion des élèves qui y voient une chance de réussir. Une école de la confiance, c'est promouvoir le mérite et le travail, là où, trop souvent, ont été pratiqués la politique de l'excuse et le nivellement par le bas.

Le texte qui nous est présenté manque de souffle et, surtout, d'un peu d'ambition pour répondre à ce que suggère son titre. À nous de légiférer pour y remédier. Monsieur le ministre, vous avez semblé porter un regard bienveillant à mon appel à la constance et à la cohérence ; je rappellerai ces principes, tels des mantras. Chers collègues, monsieur le ministre, j'ose croire que nous pouvons, malgré nos différences, nous retrouver sur les fondamentaux de l'école, sur lesquels notre pays a tant besoin de s'appuyer.

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