Il vise à ajouter à l'article 1er le mot « bienveillance ». La bienveillance, disposition favorable à l'égard de quelqu'un, est le contraire du laxisme et de l'autoritarisme. Les personnels de la communauté éducative jouent un rôle fondamental dans la fondation de notre société. Ils sont des repères pour nos enfants et participent pleinement à leur construction, aux côtés des parents.
Cet amendement a donc pour but de souligner l'importance de la bienveillance pédagogique dans l'école de la République, et de l'inscrire dans le code de l'éducation comme l'un des fondements de l'enseignement. Si l'école offre une formation, elle permet également à l'enfant de s'apprendre, en tant qu'individu. Il est donc indispensable que l'école de la République développe pour l'enfant une atmosphère favorisant la réflexion, la confiance en soi, l'estime de soi, le plaisir de découvrir et d'apprendre.
Comme l'indique le code de l'éducation, l'école « favorise l'épanouissement de l'enfant, lui permet d'acquérir une culture, le prépare à la vie professionnelle et à l'exercice de ses responsabilités d'homme et de citoyen. »