Une fois n'est pas coutume, je suis d'accord avec le ministre : la violence et l'absentéisme sont deux phénomènes différents, et il faut en dissocier le traitement.
S'agissant de l'absentéisme, nous devons nous interroger sur ces enfants qui sont phobiques de l'école – il y en a beaucoup – ou qui y sont tout simplement très malheureux. Comment l'école peut-elle leur prouver, leur montrer qu'elle est là également pour eux et qu'elle peut les aider à se raccrocher à un horizon, à un objectif ? Voilà qui participe également de la confiance, et, en la matière, il y a un gros travail à faire.
J'ai encore à la maison une adolescente qui connaît ce problème, et je puis vous assurer qu'il ne sert à rien de culpabiliser les parents. L'objectif doit être de faire en sorte que ces enfants retrouvent une place à l'école.