et la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen sont deux sujets très importants. L'enseignement de La Marseillaise figure dans le programme de l'école primaire, comme l'a rappelé Mme la rapporteure. Dès ma nomination, j'ai mis l'accent sur l'effectivité de son enseignement ; dans les repères annuels, nous avons même précisé quels couplets devaient être enseignés au cours de quelles années. Cette évolution claire et nette permet d'affirmer l'importance de l'apprentissage de La Marseillaise.
De façon générale, je ne suis pas favorable au fait d'imposer un affichage dans la classe. D'abord, cela pourrait conduire à une inflation, ces deux textes n'étant pas les seuls importants. Ensuite, l'enseignant doit rester maître de l'agencement pédagogique de sa classe.
Cela signifie-t-il que nous sous-estimons l'enjeu ? Certainement pas, pour les raisons que j'ai indiquées un peu plus tôt. Il est évident que nous devons parvenir à ce que tous les élèves chantent La Marseillaise à l'école primaire et que tous les enfants connaissent la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789, qui est affichée dans toutes les écoles – nous nous en assurons.
Pour ces raisons, l'avis est défavorable mais je profite de cette occasion pour rappeler l'importance que nous attachons à l'effectivité de leur affichage, non pas dans les classes mais dans les écoles, ainsi que de leur apprentissage, comme nous l'avons déjà explicité dans différents textes.