Merci pour ces précisions, monsieur le ministre. Nous avons déjà eu ce débat, notamment au moment de la loi Peillon, et il revient assez régulièrement lorsqu'on parle d'école, tant les emblèmes que constituent le drapeau et l'hymne national sont importants. On voit bien que, sur ce sujet, il faut, à un moment donné, un certain formalisme, qui suppose une présence physique. Évidemment, il y a une dimension symbolique, mais il y a aussi, par-delà, une dimension pédagogique, vous le savez bien.
C'est pourquoi il nous semble important que le triptyque Déclaration des droits de l'homme-drapeau-hymne national soit non seulement pris en compte par l'institution mais également physiquement présent dans les écoles. Ce n'est pas inatteignable : vous avez à tout moment la possibilité de sous-amender notre proposition, par exemple en prévoyant un délai. Nous y sommes tout à fait ouverts. Fermer la porte serait de mauvaise politique. Ce serait une procrastination que nous aurions du mal à comprendre.