M. Vigier a raison : il y a des banques qui ne prêtent pas assez aux collectivités locales, et la Caisse des dépôts et consignations devrait peut-être davantage accompagner les collectivités dans leurs renégociations. Mais l'argument peut être retourné : lorsque j'ai eu l'occasion de rééchelonner ma dette et de renégocier mes emprunts, il a d'abord fallu que les banques soient assurées des réels efforts que j'allais faire.
J'aurais alors aimé disposer d'un tel document afin de pouvoir m'appuyer sur un plan adopté par le conseil municipal, et obtenir ainsi un avis favorable du préfet ainsi que de la chambre régionale des comptes, car, dans ces conditions, on négocie plus facilement avec les banques.
La contractualisation et le dialogue sont au coeur de ce que nous proposons, et je rappelle que nous n'avons pas mis de date butoir. Je suis donc assez étonné que l'on dise que ce dispositif est contraignant, alors qu'il permet de progresser par la contractualisation et le dialogue.