« Ma patrie, c'est la langue française ». Ces mots d'Albert Camus traduisent notre sentiment lorsque l'on évoque la beauté et l'importance de notre langue. La langue française, au-delà de son aspect symbolique, a été et doit rester un outil de cohésion. La vocation assimilationniste de notre école repose directement sur la maîtrise de notre langue. Hélas, dans de nombreux territoires, la langue française est particulièrement maltraitée. L'école remplit donc un rôle fondamental dans l'apprentissage et la maîtrise de notre langue depuis le plus jeune âge jusqu'au cycle universitaire.
La mention de la maîtrise de la langue française qui figurait explicitement dans les dispositions de la loi du 23 avril 2005 relatives au socle commun de connaissances a disparu. Cet amendement tend donc à rétablir cette mention.