En écoutant vos interventions, mes chers collègues, notamment mes chers collègues de la majorité, j'imaginais les débats qui ont pu avoir lieu ici, dans cet hémicycle, en 2004. De grandes voix républicaines y avaient participé. Les mêmes arguments ont dû alors être soulevés : on a dû dire que, si elle était votée, les cours ne pourraient plus avoir lieu et que l'on allait sans doute priver ainsi certains élèves de sorties. Au cours de l'examen de cette loi, que Jacques Chirac a eu le courage de défendre, les mêmes arguments avaient en effet été soulevés. Mais des hommes et des femmes comme François Baroin – il avait, alors qu'il était député, lui-même engagé ici une concertation – ont conduit le texte au succès en leur opposant le courage.
Le 26/10/2019 à 11:07, Laïc1 a dit :
Dommage que "nos députés" n'existait pas en 2004, je vous aurais appris à penser laïquement dès cette époque. Mais il est vrai qu'il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, et pas pire idéologue qu'un député de droite.
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