Je dirai un mot pour soutenir les amendements de nos collègues ultramarins. L'école doit diffuser un savoir universel, bien sûr. Mais elle doit aussi avoir des racines, elle ne peut pas fonctionner en apnée, de façon extraterritoriale. L'école doit rendre ce qu'elle a pris : elle a eu un rôle extraordinairement érosif, non seulement dans l'outre-mer, mais dans toutes nos régions, vous le savez très bien. L'école doit progresser dans ce domaine, monsieur le ministre ; elle doit rendre aux régions et aux cultures, banalisées et méprisées, ce qu'elle leur a pris. Solidarité avec nos amis et collègues ultramarins !