Nos collègues corses auraient du reste pu apporter leur contribution, parce que, quand on dit « France hexagonale », la Corse n'est pas visée.
Je veux simplement apporter une petite précision sur la France hexagonale. Ce débat, nous l'avons eu au sujet de la loi de programmation relative à l'égalité réelle outre-mer, et c'est à la demande des députés que l'expression « France hexagonale » a émergé. Il est vrai que l'expression désigne deux France, mais c'est bien parce qu'il y en a deux. Tant que manqueront, à l'école, les enseignements en histoire et en géographie que nous demandons, lorsqu'on parlera de France, on ne parlera que de la France hexagonale. La vraie finalité de notre démarche, c'est qu'un jour nous n'ayons plus ce débat, et qu'on parle de « la France ». Lorsqu'on parlera alors de la France, la seule France qui apparaîtra dans la tête de chacun d'entre nous sera telle qu'elle est : continentale et océanique. C'est l'objet de mon amendement. Je n'ai pas d'états d'âme : le fond est l'essentiel. Pourvu que la finalité de l'action soit assurée, je veux bien laisser gain de cause à mon ami Jean-Philippe Nilor, même si là, il m'a bien eue !