Monsieur le rapporteur général, vos arguments montrent que le dernier décile paie 75 ou 80 % du produit de l'impôt. « Je rends au public ce qu'il m'a prêté » disait La Bruyère dans Les Caractères. En l'occurrence, nous proposons de rétrocéder à ceux qui paient beaucoup d'impôts une partie de ce que l'État leur a prélevé. Vous pouvez avoir peur de faire d'Emmanuel Macron le président des riches, mais il est assez contradictoire de toucher à l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et d'expliquer qu'une baisse de l'impôt sur le revenu sur le dernier décile revient à faire une politique en faveur des plus aisés.
Madame de Montchalin, l'économie ce n'est pas seulement de la comptabilité. Quand on baisse les impôts de 10 %, on peut aussi espérer un choc keynésien sur la demande...