Je comprends que notre rapporteur général se sente lié par une forme de solidarité à l'ancienne majorité, mais une nouvelle majorité a l'avantage de pouvoir revenir sur les erreurs qui ont été commises dans le passé.
Tout d'abord, on ne peut pas retoquer des amendements uniquement en raison de leur coût, à moins de remettre en cause le principe même de la discussion budgétaire. Ensuite, force est de constater que le contexte a changé depuis l'adoption de cette mesure, puisque la politique budgétaire de la nouvelle majorité va affecter le pouvoir d'achat des retraités. Il ne serait donc pas illogique que, prenant en compte cette évolution, elle décide de revenir sur cette erreur criante.
Je comprends que le sujet soit complexe, mais nous pourrions y réfléchir d'ici à la discussion en séance publique et envoyer un signal à toute une partie de nos concitoyens qui, en matière budgétaire, ont le sentiment d'être les dindons de la farce.