Il s'agit d'un amendement rédactionnel, mais qui présente une grande importance. Il précise la notion de santé en lui adjoignant les qualificatifs de « physique ou psychique ».
Le dépistage des troubles de santé mentale chez les plus jeunes doit être un objectif des politiques publiques afin de permettre un accompagnement précoce et de limiter toute perte de chances pour eux.
Les conclusions de la mission flash que j'ai présentées la semaine dernière confirment que le repérage des troubles psychiques chez les plus jeunes est totalement insuffisant. Le rôle de l'école dans cette détection est essentiel. Tant que nous ne martèlerons pas le terme « psychique » à l'école, nous continuerons de laisser de côté un nombre trop important de jeunes patients qui pourraient être rapidement et efficacement accompagnés.