Jamais je ne vous ai soupçonné de manquer de dignité. Les mots que vous avez eus tout à l'heure, monsieur le ministre de la République, à l'adresse d'un député – quelle que soit votre estime à mon endroit – , ce rappel à la dignité, je ne l'accepte pas.
En outre, l'argument d'autorité qui consiste à faire valoir nos âges respectifs ne me paraît pas recevable, car je vous sais autrement plus intelligent que cela. Si vous avez largement l'âge d'avoir été mon professeur, ici, vous êtes un ministre de la République qui répond devant la représentation nationale.