Cet amendement vise à interdire les portiques de sécurité et la vidéosurveillance dans les établissements scolaires. Nous le répétons, ces dispositifs constitueraient une atteinte aux droits des élèves, qui ne doivent pas être traités comme de potentiels suspects.
Les établissements et les élèves ont besoin de moyens humains supplémentaires : enseignants, éducateurs, personnels administratifs, surveillants. Au lieu de cela, le Gouvernement a annoncé la suppression de milliers de postes de fonctionnaires, notamment dans l'éducation nationale. De notre point de vue, l'argent destiné à financer ces installations de sécurité et de vidéosurveillance, très coûteuses, pourrait donc être utilisé à d'autres fins, notamment pour recruter des personnels sous un statut non précaire.
De plus, les syndicats et professionnels du milieu éducatif soulèvent de nombreux problèmes. Ainsi, ces dispositifs font perdre du temps aux élèves. Ils n'ont donc pas leur place au sein des établissements scolaires.