Il est identique. Depuis la reconnaissance constitutionnelle des langues régionales par la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008, elles figurent au plus haut niveau des normes juridiques de notre pays. Il nous reste cependant à travailler à la mise en oeuvre d'un cadre législatif beaucoup plus consistant afin de les sauver et de les promouvoir, en édictant des règles précises relatives à la protection et à la promotion de leur enseignement.
L'amendement vise à indiquer, après le troisième alinéa de l'article L. 111-1 du code de l'éducation, que « Dans le cadre du volume horaire existant, un enseignement de langues et cultures régionales peut être dispensé aux enfants des familles intéressées ». L'énoncer clairement dans les dispositions générales du code de l'éducation permettra d'avancer concrètement.
Les langues régionales constituent une richesse. Elles provoquent des débats passionnés : il ne s'agit pas de vouloir un délitement de la République, mais de l'enrichir, en permettant que les enfants, que les individus soient enracinés, alors même que notre pays vit une crise sociale doublée d'une crise d'identité. L'enracinement, ce n'est pas l'enfermement : les racines d'un arbre lui permettent de développer ses branches. La langue corse permet par exemple d'aller vers la Toscane, vers la Sardaigne, vers le Latium, tout en restant dans la République. C'est un gage d'ouverture immédiat qui nous donne conscience de notre appartenance commune, au sein de l'Union européenne.
Le 21/06/2019 à 09:34, Laïc1 a dit :
On peut apprendre l'italien, c'est encore plus simple. Et puis pas besoin de cours, avec la méthode Assimil, c'est fait en un mois ou deux, du moins pour les bases, tellement cette langue ressemble au français.
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