Je partage en tous points ce qui vient d'être dit par notre collègue Molac. Notre texte suprême, la Constitution, comporte des dispositions qui doivent être traduites dans la loi ordinaire. Tout ce que nous pourrions voter, rappelons-le aussi, sera en quelque sorte écrasé par la moulinette du décret, dont les instructions réduisent encore le contenu. J'ajoute que nos excellents recteurs et autres responsables académiques s'emploient eux aussi, parfois, à réduire la portée des mesures relatives aux langues régionales.
Ce que je souhaite donc, monsieur le ministre, c'est un vraie ambition en ce domaine. Dans vos propos, d'ailleurs, perce parfois la possibilité d'une évolution. Encore un effort !