Le groupe du Mouvement démocrate et apparentés pense qu'il est important de suivre l'évolution des établissements publics d'enseignement dans les zones rurales. On voit bien qu'avec une ou deux classes éparpillées, il n'y pas véritablement de dynamique.
Les futurs établissements publics des savoirs fondamentaux permettront d'enclencher de nouvelles dynamiques. Ils rentrent pour moi dans le cadre des expérimentations possibles, et il ne faut pas craindre les avancées contenues dans ces propositions nouvelles.
Je ne suis donc pas d'accord pour dire qu'il ne faut rien toucher à l'organisation actuelle du système éducatif français. À titre d'illustration, le Grand lycée franco-libanais de Beyrouth, établissement public qui rassemble 3 650 élèves, de la maternelle à la terminale, ne connaît pas de problèmes particuliers en matière de pédagogie, à quelque niveau que ce soit. À chaque niveau, il existe des directeurs adjoints et une coordination globale est assurée.
Si le regroupement permet de préserver des établissements dans les zones rurales et de réaliser des expérimentations, parce que des dynamiques nouvelles sont trouvées, pourquoi pas . Nous sommes partants !