Si vous permettez, j'ai indiqué à tous les groupes que j'ai reçus avant la discussion au Parlement que le projet de loi était « à compléter », c'est-à-dire que nous accepterions des propositions. La proportion de dispositions déjà adoptées à l'initiative de parlementaires est importante, voire inédite pour les lois relatives à l'école. J'assume totalement cette démarche, j'en suis fier, je pensais que vous la salueriez – je l'ai fait non pas pour être salué mais parce que j'y croyais.
La rapporteure vient de rappeler les racines très anciennes du travail parlementaire. Ce thème a été abordé année après année. Il n'y a donc aucune impréparation. Je songeais dans l'histoire des idées au plan Langevin-Wallon ou à des réflexions plutôt issues de la gauche française, mais aussi de la droite comme en témoigne le travail de M. Reiss, qui aboutissaient aux mêmes conclusions.
Nous sommes parfois à fronts renversés : je défends les droits du Parlement, ce qui peut-être vous étonne, ainsi que l'héritage du plan Langevin-Wallon, ce qui peut-être vous surprend aussi.
En tout état de cause, nous devons faire preuve de cohérence dans nos approches. Je suis fier que cet article soit d'origine parlementaire. Les discussions à venir doivent nous permettre d'avancer.
Ensuite, autre sujet qui relève du faux débat et sur lequel je peux vous rassurer, il n'y a derrière cette disposition aucune intention d'affaiblir l'école primaire rurale en France. Je sais que certains aiment entretenir des peurs, mais, je l'ai dit des dizaines de fois dans cet hémicycle, nous sommes d'un volontarisme d'airain pour défendre l'école rurale.