Il y a donc un problème démographique en France, que l'on peut poser dans des termes assez simples : il faut qu'il y ait des familles qui aient envie de faire des enfants et, si possible, de s'implanter en tous points de notre territoire.
Le jour où il n'y a plus d'élèves dans un village, l'école ferme. C'est malheureusement ce qui s'est produit dans le passé et se produira encore dans l'avenir. Faisons preuve d'un peu d'honnêteté intellectuelle à ce sujet. L'État et les communes doivent avoir une stratégie partagée pour réimplanter des écoles rurales, leur donner de l'attractivité et de la force. C'est ce que nous sommes en train de faire. Il faut qu'il y ait des enfants, il y aura alors des écoles.
Nous ne manifestons aucune malveillance vis-à-vis de l'école primaire rurale. Je rappelle que les taux d'encadrement y sont très favorables.