La question n'est peut-être pas le logement, mais celle de la pertinence de débattre d'un amendement portant sur le logement dans le cadre qui est le nôtre aujourd'hui. M. Pupponi a raison, monsieur le rapporteur général, de considérer que la stabilité n'est pas satisfaisante, car la situation telle qu'elle se présente est universellement reconnue comme insatisfaisante pour les raisons qu'il a signalées.
Nous n'avons donc là aucune hésitation, et j'ai percé à jour la technique de Mme de Montchalin, que je comprends très bien, qui consiste à dire que tout sera mieux demain quand on fera une vraie réforme ailleurs. J'ignore si ce sera mieux demain, mais on m'avait appris un faux proverbe chinois : « Au front l'occasion est chevelue, mais elle est chauve à l'arrière. » Autrement dit, il faut la saisir tout de suite par les cheveux, et ce que nous ne ferons pas aujourd'hui sera un an de perdu !
Je veux bien que plus tard nous lancions une grande réforme du logement, mais nous avons là un pouvoir, un système bien documenté, l'argumentaire de M. Pupponi qui convainc la plupart des commissaires présents : allons-y !