Cette demande d'un service dédié à la médecine scolaire a pour origine le statut très particulier de ces professionnels de santé au sein de l'éducation nationale. Dans tous les services médicaux, les professionnels travaillent ensemble, alors qu'à l'éducation nationale, l'absence d'un tel service conduit les différents professionnels à travailler en silos.
L'amendement no 810 , qui a été rejeté, reposait sur la nécessité d'instaurer un vrai projet de service, assumé ensemble par des acteurs travaillant de façon coordonnée, sous l'autorité d'un responsable, comme à l'hôpital ou au sein d'un service médico-social, où une équipe de santé travaille sous la responsabilité d'un professionnel référent.
Il est dommage que la promotion de la santé à l'école ne suive pas ce modèle : elle y perd, du coup, en qualité et en cohérence, et cela au détriment des enfants.