Intervention de Maud Petit

Séance en hémicycle du vendredi 15 février 2019 à 21h30
Pour une école de la confiance — Après l'article 16

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Petit :

Il vise à créer un statut pour les directeurs d'école exerçant dans les écoles publiques. Les directeurs d'école ne bénéficient pas aujourd'hui d'un statut de corps, contrairement aux chefs d'établissement de l'enseignement secondaire. Ils appartiennent au corps des instituteurs et des professeurs des écoles. Ils sont nommés par voie de liste d'aptitude départementale par l'inspecteur d'académie. La fonction de direction d'école s'apparente donc à un emploi supplémentaire, qui n'entraîne pas d'avancement de grade mais se traduit par une bonification indiciaire.

La France fait maintenant figure d'exception, au sein de l'OCDE, par l'absence d'établissements, au sens juridique du terme, et de chefs d'établissement dans l'enseignement primaire. Les inspecteurs d'académie finissent par rencontrer des difficultés pour recruter des directeurs, tant la tâche est considérée comme ingrate et mal reconnue.

S'il est nécessaire que les écoles soient bien administrées, il faut également que les directeurs puissent se consacrer en partie au projet pédagogique de l'école et au suivi des élèves. Les études de l'OCDE montrent que l'implication des chefs d'établissement est un levier d'amélioration de la qualité de l'enseignement. Merci pour eux !

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