On le sait, le corps des médecins scolaires est en grande souffrance. Il est peu attractif et a vu son statut beaucoup bouger, dépendant successivement des collectivités locales, du ministère de l'éducation nationale et du ministère de la santé. De nombreux rapports montrent que l'absence de tutelle interministérielle lui porte préjudice. Ce corps de professionnels, qui détient une véritable expertise, notamment sur les troubles de l'apprentissage, y est pour beaucoup dans la réussite des enfants. Un positionnement interministériel permettrait de revaloriser le statut de cette profession, de lui donner du corps et de renforcer son attractivité.