Jusque-là, les choses étaient claires dans les établissements : c'est le conseil d'administration qui répartissait les responsabilités. Mais l'amendement tend à imposer la délégation à la commission permanente, ce qui soulève de nombreuses questions. Mme Rilhac vient de le dire : certaines catégories, dont les parents d'élèves, n'étant pas représentées à la commission permanente, elles seront mises devant le fait accompli. Et puis il ne faut pas oublier qu'il y a des financeurs derrière – les départements pour les collèges, les régions pour les lycées – , qui ont aussi leur mot à dire. Est-ce que la concertation a réellement eu lieu avec eux ?