Il porte sur les médecins scolaires. Il nous semble que c'est une question importante, et nous pensons que le Gouvernement doit se pencher dessus.
Dans son rapport pour 2017, la médiatrice de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur tirait le signal d'alarme, soulignant que « Un bon accueil des élèves nécessite un nombre suffisant de médecins de l'éducation nationale ». Elle recommandait notamment de renforcer l'attractivité des fonctions de médecin scolaire, par exemple en leur permettant d'intervenir auprès des étudiants et étudiantes en médecine pour présenter leur métier et susciter des vocations. Actuellement, le nombre de médecins scolaires est de 1 pour 12 000 élèves, ce qui est largement insuffisant.
En outre, la médiatrice recommandait que la carte des unités localisées pour l'inclusion scolaire – ULIS – soit actualisée et permette une réflexion sur les disparités territoriales entre les départements.
En 2018, la médiatrice a demandé à la direction générale de l'enseignement scolaire d'affiner son diagnostic et d'engager « une politique volontariste dans le cadre du dialogue de gestion avec les académies pour assurer une répartition équilibrée des moyens ».
C'est pourquoi nous pensons qu'il faudrait que le Gouvernement remette au Parlement un rapport sur le sujet. La question de la médecine et de la santé scolaires est fondamentale, tant pour la santé et le bien-être des élèves que pour que ceux-ci acquièrent des habitudes d'hygiène. Vu tout ce qui manque, nous pensons qu'un travail particulier sur le sujet permettrait de combler les lacunes et, surtout, d'adapter la politique actuelle afin de répondre à ces besoins fondamentaux.