J'entends bien les observations de nos collègues sur le fait que dans le monde rural et dans les quartiers difficiles, la hausse de la fiscalité va avoir un coût. Ce que nous savons également, c'est que le coût global de la pollution, pour la société, se compte en vies humaines – le renoncement aux soins concerne un Français sur quatre – et ceux qui subissent la pollution sont d'abord les plus pauvres. Plutôt que de laisser ces derniers s'intoxiquer avec le diesel parce qu'ils n'ont pas les moyens de s'en passer, nous devons faire en sorte qu'ils aient précisément les moyens d'acheter des véhicules propres et c'est exactement ce que nous faisons avec les mesures sur le pouvoir d'achat et en tâchant de stimuler la création de richesses.