On ne peut ignorer, plusieurs de nos collègues l'ont mentionné, qu'il n'y a pas partout des transports en commun. Et certes, monsieur Alauzet, le covoiturage existe, mais, quelquefois, il faut parcourir 30 ou 40 kilomètres pour trouver une structure adaptée, et encore faut-il que ceux qui s'y réunissent puissent partir à la bonne heure pour arriver à temps au travail.
Ensuite, allez-y, installez des bornes électriques ! Nous l'avons fait dans notre département. Aide de l'État : zéro.
Par ailleurs, je suis curieux de connaître la consommation du fameux véhicule d'occasion que vous avez évoqué, monsieur Alauzet, car 4 000 euros au bout de cinq ans... Je suis prêt à en débattre avec vous mais Besançon n'est pas la France, mon cher collègue.
Enfin, créons donc des transports en commun ; mais j'appelle l'attention de nos collègues sur les contrats de plan État-régions : tous les chantiers qui n'ont pas démarré ne le pourront plus, ce qui signifie que, jusqu'en 2022, il n'y aura pas de nouvelles infrastructures ferroviaires, pas de nouveaux transports en commun collectifs ou de transports en site propre dans les agglomérations parce qu'il n'y aura plus de financement de l'État.