Intervention de Jean-Michel Blanquer

Séance en hémicycle du vendredi 15 février 2019 à 21h30
Pour une école de la confiance — Article 25

Jean-Michel Blanquer, ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse :

D'abord, je parlerai avec le vice-recteur de Mayotte parce que, jusqu'à nouvel ordre, ce n'est pas aux responsables des administrations déconcentrées de dire au Gouvernement via le législateur ce qu'il doit faire ! Par ailleurs, la transformation d'un rectorat emporte des conséquences assez lourdes sur le plan réglementaire.

C'est un jour de fête pour Mayotte. Nous avons fait quelque chose d'énorme par rapport à tout ce qui était demandé, et il est tout de même un peu paradoxal de toujours relativiser ce qui est accompli en demandant toujours davantage. Les conséquences réglementaires et administratives de ce que nous avons fait sont très importantes. Je ne demande qu'à faire preuve de bonne volonté sur ce sujet, mais une telle transformation ne se limite pas à remplacer la pancarte « vice-rectorat » par une pancarte « rectorat » ! C'est un gros travail technique et administratif, et cela suppose des moyens qui doivent être programmés en loi de finances. Tout cela demande du temps, mais la perspective 2020 est bien là, ce qui fait que toute une série de dynamiques liées à la transformation du vice-rectorat en rectorat sont enclenchées, et que, d'une certaine façon, il est déjà là – ce qui inclut la possibilité d'étoffer les équipes, certainement ce à quoi faisait référence le vice-recteur. D'un point de vue pratique, on sera, dès septembre, dans des conditions proches de la rentrée d'un rectorat mais, d'un point de vue juridique, c'est la date du 1er janvier qui doit être retenue.

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