Lorsqu'on grossit et qu'on s'enrichit, la question qui se pose est celle de la lisibilité. Tout à l'heure, Mme le président disait que, bien qu'élue locale, elle n'avait découvert la Caisse des dépôts qu'en devenant parlementaire. C'est un vrai problème, d'autant que la Caisse des dépôts, pour moi, reste avant tout un acteur public, avec une mission de service public. Vous menez un grand nombre d'opérations : quel en est le fil rouge ? Comment comptez-vous mener cette mission de service public, notamment dans les territoires les plus déshérités, qui font aujourd'hui l'actualité ? La BPI, par exemple, est très présente dans les métropoles, mais les entreprises de Vaucluse n'ont que peu de contacts avec elle. Il ne suffit pas d'exister et de proposer une offre : encore faut-il que vous meniez une politique spécifiquement dédiée à ces territoires.